#donations

La raison de l’octroi de la capacité juridique passive d’une association et de tout groupement de fait - #76-65*

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Il est intéressant d’évoquer de nouveau cette idée selon laquelle une association sans but lucratif (ASBL) de fait (c’est-à-dire une association dont les statuts n’auraient pas été publiés conformément à la loi, entre autres éléments), bien qu’étant dénuée d’une personnalité juridique pleine et entière se voit reconnaître une capacité juridique passive.

La capacité juridique passive implique qu’un tiers voulant agir contre une telle association pourra le faire, mais non l’inverse.

La raison est simple. Il s’agit d’éviter ici à toute association ou tout groupement de personnes de se soustraire à certains engagements contractés en fait (Cour 7 juillet 1992, aff. B. c/Église Protestante du Grand-Duché de Luxembourg).  

Ainsi les tiers créanciers d’une telle association de fait, s’ils ne parviennent à recouvrer leur créance auprès de l’association insolvable, pourront le faire envers les associés de ladite association de fait - lesquels sont en principe chacun obligés in infinitum, c’est-à-dire sur tous leurs biens, aux dettes contractées pour le compte de l’association conformément à l’article 1863 du Code civil, sauf stipulations contraires (Cour d’appel 5 avril 2000).

Pour aller plus loin: article 1 de la loi du 21 avril 1928 sur les associations et les fondations sans but lucratif telle que modifiée; article 1863 du Code civil; Cour 7 juillet 1992, aff. B. c./Église Protestante du Grand Duché de Luxembourg; De Page, Les Principaux contrats usuels, n°38, p. 62-66; et Cour d’appel 5 avril 2000.

Bertrand Mariaux, Avocat à la Cour, LL.M. (hons.)

Prestation de serment: Luxembourg (2011), Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat, École de Formation professionnelle des Barreaux de la Cour d’appel de Paris (2009), Bond University (LL.M. (distinct.), International Legal Practice, 2010), Université Sorbonne Paris Nord & University of Limerick (Master en droit européen et international - mention économique, 2008), certified Expert in: Microfinance (Frankfurt School of Finance & Management, 2015), social entrepreneurship (University of Oxford, 2015 & The Wharton School of Social Policy & Practice, 2014) and social & solidarity economy (International Labour Organization Academy - Social & Solidarity Economy, Organisation Internationale du Travail - Économie Sociale et Solidaire, 2017)

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La raison de l’octroi de la capacité juridique passive d’une association et de tout groupement de fait #76-65* 

*Article #76-65

*Podcast #76 

*YouTube Video : 65| La raison de l’octroi de la capacité juridique passive d’une ASBL et de tout groupement de fait

Dans le cadre de sa participation éventuelle à un marché public, l'ASBL reconnue comme une entreprise - #75-64*

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Il est intéressant de voir que par jugement du Tribunal administratif du 18 mars 2009 (24514), il fut jugé qu’une association sans but lucratif (dans le cadre de la soumission à un marché public) pouvait éventuellement être considérée comme une entreprise. 

Comme vous le savez, en notre étude d’avocats, nous définissons de manière large le concept d’entrepreneur, en allant au-delà du droit. Et nous incluons ainsi dans la notion d’entreprises sociales les associations sans but lucratif ou encore les fondations, tout comme bien sûr les sociétés d'impact sociétal et certaines sociétés commerciales ayant une forte vision et mission d’impact. 

Le jugement précité est intéressant car il affirme en filigrane qu’une association sans but lucratif pourrait être considérée comme une entreprise et qu’il serait possible qu’elle participe à un marché public. 

Cela semble pourtant aller à l’encontre de ce que nous avons pu voir par ailleurs auparavant et notamment de certaines autres décisions. Nous retenons dudit jugement, la notion intéressante du terme : “entreprise” en matière de marché public.

Rappelons enfin que, même si une association sans but lucratif ne peut mener d’opérations commerciales à titre principale, certaines le font à titre accessoire. Cela peut être toléré.

Pour aller plus loin : jugement du Tribunal administratif du 18 mars 2009 (24514) ; article 1 du Code de commerce; nos articles : “Est-il contraire au droit de la concurrence d’admettre une ASBL à la soumission d’un marché public ?” ou encore : “La question de l’exécution d’un marché public par une ASBL”.

Bertrand Mariaux, Avocat à la Cour, LL.M. (hons.)

Prestation de serment: Luxembourg (2011), Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat, École de Formation professionnelle des Barreaux de la Cour d’appel de Paris (2009), Bond University (LL.M. (distinct.), International Legal Practice, 2010), Université Sorbonne Paris Nord & University of Limerick (Master en droit européen et international - mention économique, 2008), certified Expert in: Microfinance (Frankfurt School of Finance & Management, 2015), social entrepreneurship (University of Oxford, 2015 & The Wharton School of Social Policy & Practice, 2014) and social & solidarity economy (International Labour Organization Academy - Social & Solidarity Economy, Organisation Internationale du Travail - Économie Sociale et Solidaire, 2017)

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#75-64* Dans le cadre de sa participation éventuelle à un marché public, l'ASBL reconnue comme une entreprise

*Article #75-64

*Podcast #75 

*YouTube Video : 64| Dans le cadre de sa participation éventuelle à un marché public, l'ASBL reconnue entreprise

Les associés d’une association de fait peuvent-ils se voir attaquer sur tous leurs biens solidairement et indéfiniment? - #74-63*

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Nous avons déjà eu l’occasion d’écrire à ce sujet. La publication des statuts d’une association est primordiale à plusieurs égards. En effet, la personnalité juridique n’est pas d’office accordée à tout groupement qui se prévaut d’un intérêt collectif. Ainsi, en l’absence de personnalité civile, les conventions conclues pour le compte d’une association de fait sont conclues tant en leur propre nom par chaque membre de l’association qu’au nom de la structure (même informelle) pour laquelle ils agissent. 

Un groupement associatif (ayant les caractéristiques d’une association sans but lucratif) d’individus dont les statuts ne sont pas publiés en conformité avec la loi du 21 avril 1928 sur les associations et les fondations sans but lucratif, est ce que l’on appelle une association de fait.

Une association de fait n’a pas par principe de personnalité civile. Cependant, l’association de fait possède une capacité passive d’agir en justice, c’est-à-dire que l’on pourra agir contre elle, mais non l’inverse, d’où l’importance de publier les statuts d’une association et de se conformer aux dispositions de la loi du 21 avril 1928 sur les associations sans but lucratif. 

Il sera par conséquent possible d’agir contre une association de fait déclarée insolvable et plus précisément à l’encontre des sociétaires de l’association de fait qui sont en principe chacun obligés in infinitum, c’est-à-dire sur tous leurs biens, aux dettes contractées au nom de l’association.

C’est en effet ce que rappelle notamment un arrêt de la Cour d’appel (civil) du 28 mai 2008.

Pour aller plus loin : Cour d’appel (civil), 28 mai 2008, J. - A. – P. – O., Pasicrisie, n°2/2009, page 252.; loi du 21 avril 1928 sur les associations et les fondations sans but lucratif telle que modifiée : art. 1, 3, 26 et Code civil: art. 1863. 

Bertrand Mariaux, Avocat à la Cour, LL.M. (hons.)

Prestation de serment: Luxembourg (2011), Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat, École de Formation professionnelle des Barreaux de la Cour d’appel de Paris (2009), Bond University (LL.M. (distinct.), International Legal Practice, 2010), Université Sorbonne Paris Nord & University of Limerick (Master en droit européen et international - mention économique, 2008), certified Expert in: Microfinance (Frankfurt School of Finance & Management, 2015), social entrepreneurship (University of Oxford, 2015 & The Wharton School of Social Policy & Practice, 2014) and social & solidarity economy (International Labour Organization Academy - Social & Solidarity Economy, Organisation Internationale du Travail - Économie Sociale et Solidaire, 2017)

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#74-63* Les associés d’une association de fait peuvent-ils se voir attaquer sur tous leurs biens solidairement et indéfiniment? - Bertrand Mariaux, Avocat à la Cour

*Article #74-63 

*Podcast #74 

*YouTube Video : 63

Est-il contraire au droit de la concurrence d’admettre une ASBL à la soumission d’un marché public? - #73-62*

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Comme nous l’indiquions dans notre article précédent et dans de nombreux articles, et comme la loi est claire à cet égard, une ASBL ne peut pratiquer d’opérations industrielles ou commerciales. Si cela devait être le cas, il y aurait contrariété aux règles du droit de la concurrence notamment.

C’est ainsi que par une jurisprudence administrative que l’on pourrait qualifier de fournie (plusieurs arrêts de la Cour administrative d’appel existent, ainsi qu’un jugement du Tribunal administratif, par la suite), le fait d’admettre la participation d’une ASBL à une soumission publique implique une distorsion de la concurrence et la forme de l’ASBL n’est pas conciliable avec les exigences posées par la législation sur les marchés publics ou inhérentes à celles-ci.

Pour aller plus loin : Cour administrative, numéros de rôle : 2-12-08 24416C et 24427C ; 2-12-08 (24417C et 24424C) ; CA 2-12-08 (24418C et 24426C) ; CA 2-12-08 (24419C et 24425C) ; CA 2-12-08 (24420C et 24423C) ; Tribunal administratif 16-3-09 (24512 et 24513).

Bertrand Mariaux, Avocat à la Cour, LL.M. (hons.)

Prestation de serment: Luxembourg (2011), Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat, École de Formation professionnelle des Barreaux de la Cour d’appel de Paris (2009), Bond University (LL.M. (distinct.), International Legal Practice, 2010), Université Sorbonne Paris Nord & University of Limerick (Master en droit européen et international - mention économique, 2008), certified Expert in: Microfinance (Frankfurt School of Finance & Management, 2015), social entrepreneurship (University of Oxford, 2015 & The Wharton School of Social Policy & Practice, 2014) and social & solidarity economy (International Labour Organization Academy - Social & Solidarity Economy, Organisation Internationale du Travail - Économie Sociale et Solidaire, 2017)

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#73-62* Est-il contraire au droit de la concurrence d’admettre à la soumission d’un marché public une ASBL? - Bertrand Mariaux, LL.M. (hons.) Avocat à la Cour

*Article : #73-62 

*Podcast : #73 .

La question de l'exécution d'un marché public par une ASBL - #72-61*

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Comme nous les individus déjà dans de nombreux articles et publications, une association sans but lucratif ( ASBL ) ne peut pas, par principe, se livrer à une activité commerciale. Elle n'est pas autorisée à effectuer des actes de commerce au sens de l'article 2 du Code de commerce, notamment. Elle risque de se heurter, entre autre à la législation fiscale (nous vous invitons à vous reporter à nos nombreuses publications du droit fiscal des associations sans but lucratif et fondations pour en savoir plus). L'administration fiscale pourrait tout à fait décider de la base de certains textes légaux que l'activité commerciale d'une ASBL devra être accompagnée du paiement de l'impôt au même titre qu'une société commerciale.

Comme vous pouvez le percevoir, l'équité au vu des règles du droit de la concurrence est aussi en jeu ici. Comme nous avons aussi analysé par ailleurs, des exceptions (et plus spécifiquement en matière fiscale) concernées.

Le droit administratif et plus spécialement, le droit des marchés publics s'oppose aussi à ce qu'une ASBL mène une activité économique. Le 16 avril 2008, le Tribunal administratif rappelle ainsi que la loi de 1928 sur les ASBL s'oppose à ce qu'une ASBL se livre aux opérations commerciales qui seront demandées dans l'exécution de certains marchés publics. En effet, une ASBL n'est pas légalement habilitée à s'occuper professionnellement de l'exécution des travaux dont il serait question.

Pour aller plus loin : Tribunal administratif 16-04-08 (23215, ch. 2-12-08, 24420C et 24423C1; loi du 21 avril 1928 sur les associations et les fondations sans but lucratif; article 2 du Code de commerce.

Bertrand Mariaux, avocat à la cour, LL.M. ( hons. )

Prestation de serment: Luxembourg (2011), Certificat d'Aptitude à la Profession d'Avocat, École de Formation professionnelle des Barreaux de la Cour d'appel de Paris (2009), Bond University (LL.M. (distinct.), International Legal Practice, 2010), Université Sorbonne Paris Nord & University of Limerick (Master en droit européen et international - mention économique, 2008), Expert certifié en: Microfinance (Frankfurt School of Finance & Management, 2015), entrepreneuriat social (University of Oxford, 2015 & The Wharton School of Social Policy & Practice, 2014) et l'économie sociale et solidaire (International Labour Organization Academy - Social & Solidarity Economy, Organisation Internationale du Travail - Économie Sociale et Solidaire, 2017)

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# 72-61 * La question de l'exécution d'un marché public par une ASBL - Bertrand Mariaux, LL.M. (avec distinction ) Avocat à la Cour

* Article: # 72-61 

* Podcast: # 72 

* Vidéo YouTube: 61

Le juge commercial est-il compétent si une ASBL se livre à une activité commerciale? - #71-60*

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Il peut être décidé par le juge commercial de ne pas se déclarer compétent même si objectivement, une association sans but lucratif (ASBL) a accompli un ou plusieurs actes de commerce au sens de l’article 2 du Code de commerce.

Comme le rappelle un arrêt de la Cour d’appel du 6 mars 2002, il est de l’essence même d’une ASBL de ne pas se livrer à des opérations industrielles et commerciales et qu’elle ne cherche pas non plus à procurer à ses membres un gain matériel.

Même si une association pourrait objectivement avoir accompli un acte de commerce au sens de l’article 2 du Code de commerce, le juge commercial peut considérer que de tels agissements ne cherchaient pas à procurer à ses membres un enrichissement ni un gain direct. 

Il est aussi nécessaire que le juge puisse apprécier que l’ASBL a agi dans un but désintéressé. Le juge commercial se déclarera ainsi incompétent.

Pour aller plus loin : article 2 du Code de commerce et arrêt de la Cour d’appel du 6 mars 2002, R. n°26201, B.I.J. 2003, p. 8.

Bertrand Mariaux, avocat à la Cour, LL.M. (hons.)

Prestation de serment: Luxembourg (2011), Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat, École de Formation professionnelle des Barreaux de la Cour d’appel de Paris (2009), Bond University (LL.M, International Legal Practice, 2010), Université Sorbonne Paris Nord & University of Limerick (Master en droit européen et international - mention économique, 2008), certified Expert in: Microfinance (Frankfurt School of Finance & Management, 2015), social entrepreneurship (University of Oxford, 2015 & The Wharton School of Social Policy & Practice, 2014) and social & solidarity economy (International Labour Organization Academy on Social & Solidarity Economy, 2017)

Ceci n’est pas une consultation. En cas de besoin, veuillez consulter un avocat.

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#71-60 Le juge commercial est-il compétent si une ASBL se livre à une activité commerciale? - Bertrand Mariaux, Avocat à la Cour

*Podcast #71 

La question de la déductibilité fiscale des dons et libéralités versés à des organismes reconnus d’utilité publique ou autres entités - #70-59*

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En tant qu’étude d’avocats à la vision et la mission appuyées et dirigées vers l’entreprise sociale (largement définie et de manière supra légale), il nous semblait important d’évoquer aussi ici les organismes publiques ou autres entités apparentées. 

En effet, ces structures possèdent indéniablement et nécessairement un impact sociétal fondamental. Que cela soit au niveau d’activités que nous pouvons parfois prendre pour acquises que sont par exemple le secteur : 

  • de la santé ; ou encore, 

  • des secours ; ou même,

  • culturel ; et bien sûr,

  • éducatif (par les bourses d’études notamment ou les donations effectuées à certains instituts scientifiques de premier plan) ; ou

  • du développement international (avec la référence aux Organisations non-gouvernementales de développement, encore appelées les ONGD).

Toutes ces organisations ont un impact sociétal local de premier ordre (national, européen et international notamment). Nous verrons que cet exposé dépasse largement les frontières du Grand-Duché. 

La liste peut paraître un peu longue (et tant mieux, dirions-nous). Elle demeure tout à fait intéressante et éminemment bonne à savoir. Certains dons et libéralités sont donc déductibles fiscalement. Ils seront notamment à déduire comme dépenses spéciales dans le chef des donateurs. Il s’agit ainsi notamment des dons et libéralités versés à des organismes reconnus d’utilité publique, mais pas seulement.

L’article 109 de la loi de 1967 sur l’impôt sur le revenu nous indique notamment que sont déductibles du total des revenus nets les libéralités visées à l’article 112 de ladite loi. Il s’agit des suivantes.

Les dons en espèces :

Les dons versés en argent aux organismes qui suivent sont ainsi déductibles fiscalement, il s’agit des dons versés:

  • à des organismes reconnus d’utilité publique par une loi spéciale ou en vertu des articles 26-2, 27 et suivants de la loi du 21 avril 1928 sur les associations et les fondations sans but lucratif, ainsi que la dotation initiale en espèces apportée par le fondateur à une fondation visée par le présent article ;

  • aux Offices sociaux des communes et aux Hospices civils ;

  • au Centre hospitalier de Luxembourg ;

  • aux organisations non gouvernementales agréées au sens de l’article 7 de la loi sur la coopération du développement (ou ONGD) ;

  • aux centres de recherche publics ;

  • au Centre thermal et de santé de Mondorf-les-Bains ;

  • au Parc Hosingen ;

  • au Centre d’études de populations, de pauvreté et de politiques socioéconomiques ;

  • au Fonds national de la recherche ;

  • au Centre national sportif et culturel ;

  • au Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster ;

  • au Centre Virtuel de la Connaissance sur l’Europe ;

  • à la Salle de concerts Grande-Duchesse Joséphine Charlotte ;

  • à l’établissement public d’enseignement supérieur et de recherche dénommé: Université du Luxembourg ;

  • au Centre national de rééducation fonctionnelle et de réadaptation ;

  • au Centre de Musiques Amplifiées ;

  • au Centre Hospitalier du Nord ;

  • à l’OEuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte ;

  • à l’établissement public: « Laboratoire national de Santé » ;

  • au centre de recherche public dénommé : Luxembourg Institute of Science and Technology, au centre de recherche public dénommé Luxembourg Institute of Health et au centre de recherche public dénommé Luxembourg Institute of Socio-Economic Research ;

  • au Fonds de gestion des édifices religieux et autres biens relevant du culte catholique, exception faite des dons lui parvenant de la part d’organismes à caractère collectif ;

  • à l’établissement public “Corps grand-ducal d’incendie et de secours” ainsi qu’aux organismes et organisations non gouvernementales similaires dans un autre État membre de l’Union européenne ou dans un État membre de l’Association Européenne de Libre Échange ou ALE (rappelons ici que l’ALE comprend notamment la Suisse, le Liechtenstein, l’Islande et la Norvège - l’ALE assure la gestion de l’espace économique européen qui comprend l'Union européenne et trois pays de l'AELE (l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, mais pas la Suisse).;

Les dons en espèces ou en nature :

  • au fonds culturel national ainsi que les dons par l’intermédiaire du fonds aux institutions et organismes culturels visés à l’article 8 de la loi du 4 mars 1982 a) portant création d’un fonds culturel national ; b) modifiant et complétant les dispositions fiscales tendant à promouvoir le mécénat et la philanthropie ; il en est de même des dons en espèces ou en nature faits à un organisme similaire d’un État membre de l’Union européenne ou d’un État membre de l’AELE et ayant un but identique à celui du fonds culturel ;

  • au fonds national de soutien à la production audiovisuelle ainsi que les dons par l’intermédiaire du fonds au centre national de l’audiovisuel ;

  • ou à d’autres organismes de l’audiovisuel reconnus d’utilité publique par une loi spéciale ou en vertu des articles 26-2, 27 et suivants de la loi du 21 avril 1928 sur les associations et les fondations sans but lucratif. Il en est de même des dons en espèces ou en nature faits à des organismes similaires d’un État membre de l’Union Européenne ou d’un État membre de l’AELE et ayant un but identique à celui des organismes visés par la phrase qui précède ;

  • les sommes affectées à la fondation de bourses d’études et à la dotation de bourses existantes à la condition que l’acte de fondation ne contienne aucune clause de parenté. L’absence de toute clause de parenté doit être certifiée par l’administrateur-receveur des bourses d’études ; 

  • dans les conditions à fixer par règlement grand-ducal, les sommes affectées à la fondation de bourses de recherches scientifiques ;

  • les dons en espèces aux sociétés d’impact sociétal dûment agréées, à condition que le capital social de telles sociétés soit constitué à 100% de parts d’impact.

Plafond :

Ces libéralités déductibles en question ne doivent pas dépasser 20% des revenus nets. Elles ne doivent pas non plus dépasser 1.000.000 euros. Cependant, si on dépasse le plafond, on peut toujours étaler lesdites libéralités sur les deux années qui suivent.

Pour aller plus loin : article 109, 1, 3ème point; article 112 de la loi modifiée du 4 décembre 1967 concernant l’impôt sur le revenu, texte coordonné en vigueur au 1er janvier 2020 (page 100).

Bertrand Mariaux, avocat à la Cour, LL.M. (hons.)

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*Podcast #70

Dans quelle mesure l'activité d'une ASBL (ou d'une fondation) ne sera-t-elle pas à considérer comme étant à caractère industriel ou commercial, et ainsi pourrait-elle être exemptée de l'IR? - #69-58*

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Nous avons indiqué précédemment qu'une association sans but lucratif ( ASBL ) ou une fondation serait exemptée du paiement de l'impôt sur le revenu des collectivités si elle poursuivait (selon ses statuts) directement et uniquement (les mots sur leur importance) des buts : 

  • culturels; 

  • charitables; ou 

  • intérêt général; 

(se reporter à cet égard: l'article 161, 1, 1, 1ère phrase de la loi du 4 décembre 1967 concernant l'impôt sur le revenu tel que modifié, ci-après la loi de 1967 Impôt Sur Le Revenu ). 

Mais nous indiquions encore qu'une ASBL ou une fondation ayant une activité à caractère industriel ou commercial restait passible de l'impôt sur le revenu. 

Cependant, par décision du gouvernement en Conseil prix sur avis du ministre des Finances, certaines activités des ASBL ne sont pas comme des activités à caractère industriel ou commercial, lorsque:

  • l'objet ou les objets en vue desquels l'ASBL est présenté présente un intérêt public particulièrement accusé ; et

  • lorsque l'ASBL ne cherche pas à acheter à ses membres un matériel de gain .

Pour aller plus loin : article 159 sous A, numéros 5 et 6 et article 161, 1, 1 de la loi modifiée du 4 décembre 1967 concernant l'impôt sur le revenu, texte coordonné en vigueur au 1er janvier 2020 (page 188).
Bertrand Mariaux, avocat à la Cour, LL.M. ( hons. )

Prestation de serment: Luxembourg (2011), Certificat d'Aptitude à la Profession d'Avocat, École de Formation professionnelle des Barreaux de la Cour d'appel de Paris (2009), Bond University (LL.M, International Legal Practice, 2010 ), Université Sorbonne Paris Nord & Université de Limerick (Master en droit européen et international - mention économique, 2008), Expert certifié en: Microfinance (Frankfurt School of Finance & Management, 2015), entrepreneuriat social (University of Oxford, 2015 & The Wharton School of Social Policy & Practice, 2014) et l'économie sociale et solidaire (Académie de l'Organisation internationale du travail sur l'économie sociale et solidaire, 2017)

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Dans quelle mesure l'activité d'une ASBL (ou d'une fondation) ne sera-t-elle pas considérée comme étant à caractère industriel ou commercial, et ainsi pourrait-elle être exemptée de l'IR? # 69-58 * - Bertrand Mariaux, Avocat à la Cour

* Podcast # 69 

Les ASBL et les fondations sont-elles exemptées de l’impôt sur le revenu? - #68-57*

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C’est volontairement que nous intitulons cet article en changeant simplement le mot “passibles” par “exemptés” car en l’espèce, l’un n’empêche pas l’autre.

En effet, nous évoquions précédemment le fait que les associations sans but lucratif (ASBL) et les fondations sont bel et bien passibles de l’impôt sur le revenu des collectivités.

Cependant, sont exempts de l’impôt sur le revenu des collectivités les organismes mentionnés à l’article 159, sub A, numéros 4 à 7 nous indique la loi du 4 décembre 1967 concernant l’impôt sur le revenu. 

Dans ladite liste, les organismes qui nous intéressent pour notre exposé sont les suivants : 

  • “(...) 5. les établissements d’utilité publique et autres fondations ; et

  • 6. les associations sans but lucratif (...).”

Mais lesdits organismes doivent encore, selon leurs statuts ou leur pacte social et leur activité poursuivre directement et uniquement des buts :

  • culturels ;

  • charitables ; ou encore

  • d’intérêt général (dixit le législateur fiscal).

On peut entrevoir ici les notions de vision et de mission qui nous intéressent beaucoup.

Les associations qui exerceraient une activité à caractère industriel ou commercial seraient passibles de l’impôt sur le revenu.

Pour aller plus loin : article 159 de la loi modifiée du 4 décembre 1967 concernant l’impôt sur le revenu, texte coordonné en vigueur au 1er janvier 2020 (page 188) ; article 161 1, 1 (2 premières phrases) de la loi modifiée du 4 décembre 1967 concernant l’impôt sur le revenu, texte coordonné en vigueur au 1er janvier 2020 (page 189).

Bertrand Mariaux, avocat à la Cour, LL.M. (hons.)

Prestation de serment: Luxembourg (2011), Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat, École de Formation professionnelle des Barreaux de la Cour d’appel de Paris (2009), Bond University (LL.M, International Legal Practice, 2010), Université Sorbonne Paris Nord & University of Limerick (Master en droit européen et international - mention économique, 2008), certified Expert in: Microfinance (Frankfurt School of Finance & Management, 2015), social entrepreneurship (University of Oxford, 2015 & The Wharton School of Social Policy & Practice, 2014) and social & solidarity economy (International Labour Organization Academy on Social & Solidarity Economy, 2017)

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Les ASBL et les fondations sont-elles exemptées de l’impôt sur le revenu? #68-57* Bertrand Mariaux, Avocat à la Cour

*Podcast #68 

*YouTube Video 57

Les ASBL et les fondations sont-elles passibles de l'impôt sur le revenu? - #67-56*

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Au même titre que des sociétés de capitaux (comme les sociétés anonymes, les sociétés à responsabilité limitée (simplifiées ou non), les sociétés par actions simplifiées, les sociétés en commandite par actions), les associations sans but lucratif ainsi que les fondations sont tout autant soumises au paiement de l'impôt sur le revenu des collectivités (équivalent de l'impôt sur les sociétés en France). 

L'article 159, 1, A de la loi modifiée du 4 décembre 1967 concernant l'impôt sur le revenu (texte coordonné au 1er janvier 2020) dispose que sont notamment inclus comme contribuables résidents passibles de l'impôt sur le revenu des collectivités, les organismes à caractère collectif suivants, possédant leur siège statutaire ou leur administration centrale sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg.

  1. Les congrégations et associations religieuses tant reconnues que non reconnues par l'État, comme étant soit leur forme juridique.

  2. Les établissements d'utilité publique et autres fondations.

  3. Les associations sans but lucratif.

Ledit article 159, 1 ajoute encore en son point B que sont également passibles de l'impôt sur le revenu des collectivités, les entreprises de nature commerciale, industrielle ou minière, même sans mais de lucre, de l'État, des communes, des syndicats de communes, des établissements publics et des autres personnes morales de droit public.

L'impôt sur le revenu des collectivités porte sur l'ensemble des revenus du contribuable.

Cependant nous verrons qu'il existe des exemptions.

Pour aller plus loin : article 159 de la loi modifiée du 4 décembre 1967 concernant l'impôt sur le revenu, texte coordonné en vigueur au 1er janvier 2020 (page 188).

Bertrand Mariaux, avocat à la Cour, LL.M. ( hons. )

Prestation de serment: Luxembourg (2011), Certificat d'Aptitude à la Profession d'Avocat, École de Formation professionnelle des Barreaux de la Cour d'appel de Paris (2009), Bond University (LL.M, International Legal Practice, 2010 ), Université Sorbonne Paris Nord & Université de Limerick (Master en droit européen et international - mention économique, 2008), Expert certifié en: Microfinance (Frankfurt School of Finance & Management, 2015), entrepreneuriat social (University of Oxford, 2015 & The Wharton School of Social Policy & Practice, 2014) et l'économie sociale et solidaire (Académie de l'Organisation internationale du travail sur l'économie sociale et solidaire, 2017)

Ceci n'est pas une consultation. En cas de besoin, veuillez consulter un avocat.

Les prises de rendez-vous auprès de Bertrand Mariaux pour une consultation peuvent être effectuées sur calendly.com/mariauxavocats .

Les ASBL et les fondations sont-elles passibles de l'impôt sur le revenu des collectivités? # 67-56 * Bertrand Mariaux, Avocat à la Cour

* Article n ° 67-56 

* Podcast # 67 

* Vidéo YouTube 56